Les doux Indignés qui campent à la Défense se revendiquent de leur gourou Stéphane Hessel, un vieillard aux idées réchauffées et d’une platitude affligeante qui a menti pendant des années en faisant croire qu’il avait participé à la rédaction de la Déclaration Internationale des Droits de l’Homme en 1948 alors que c’est faux, comme il a fini par l’avouer finalement.
Ils clament ne pas être dupes des médias baratineurs et manipulateurs qu’ils se vantent de ne plus croire mais ne se formalisent pas pour autant de la médiatisation exceptionnellement massive du bouquin d’Hessel qui appelle pourtant à démolir un système profitant allègrement aux directeurs de médias ! Cherchez l’erreur : qui ferait l’effervescente promotion d’un livre appelant à lui faire perdre son pouvoir ? Les médias qui ont survendu le livre sont les mêmes qui vont chercher leur feuille de route au dîner du Siècle auprès des membres de l’élite, celle précisément soi-disant combattue par Hessel !
Mais ça les Indignés ne s’en sont pas offusqués, plongeant comme un seul homme dans cette brèche aux fausses allures de rébellion spécialement concoctée pour eux afin de leur donner l’illusion d’un pouvoir donné au peuple. Quelle naïveté ! Ce mouvement programmé en haut lieu n’est qu’un os à ronger pour faire accroire au peuple qu’il peut reprendre son destin en main et le maintenir en état de calme afin de mieux l’entuber par derrière, une soupape de sécurité pour éviter la vraie révolte. Avec les Indignés on occupe le petit peuple d’endormis, on lui redonne de l’espoir et comble du comble on l’amène à promouvoir ce qui va permettre finalement la mondialisation tant souhaitée par les élites. Au prétexte de combattre le libéralisme, les adeptes d’Hessel le favorisent.
N’oublions pas d’ailleurs que le mouvement est soutenu par George Soros, un financier milliardaire américain condamné pour délit d’initié, adepte du blanchiment de capitaux issu du narcotrafic. Autant dire un humaniste convaincu.
J’ai eu l’occasion de demander à quelques-uns ce qu’ils avaient l’intention de faire concrètement pour renverser tout ce système, comment ils comptaient passer de la situation actuelle au monde réellement démocratique avec l’éradication des pourris qui nous dirigent. La réponse a été toujours la même « on prend la rue ». Oui d’accord mais à part ça, sur la méthode ça se passe comment ? Pas de réponse, pas de programme, pas de concept. Tellement pas de concept d’ailleurs qu’un groupuscule satellitaire du mouvement s’appelle les Pas de Nom… Pas de nom, pas de concept. Le néant quoi.
Donc ces braves gens veulent renverser les méchants, ce qui en soit est une bonne idée, mais ils n’ont absolument rien à proposer à la place et surtout ils n’ont rien à proposer pour arriver jusqu’à la place. Ils refusent d’aller parler à Sarkozy ou à l’un de ses sbires au prétexte qu’ils ne les reconnaissent pas, prétendent prendre les rênes du nouveau pouvoir démocratique en parallèle et non à la place, le tout en consommant allègrement des canettes de Coca Cola, en portant des Nike, en usant de leur I-pad et autres Blackberry et portant sans honte des bonnets et des ponchos péruviens confectionnés par des enfants de 8 ans… Affligeant. Comme disait Johnny en son temps « cheveux longs et idées courtes »…
Ils honnissent le concept de nation, appellent à supprimer les frontières pour former une espèce d’agglomérat informe et multiculturel. A bas les cultures spécifiques qui font la richesse du monde, à bas l’Histoire, à bas les particularités et la diversité, vive le métissage et l’anéantissement des peuples. Ils ne se veulent plus Français, ils se veulent « citoyens du monde ». Un bien beau concept, humaniste et tout, mais totalement crétin puisqu’anéantissant tout ce qui fait la noblesse du monde : sa diversité ! Le pire c’est qu’ils revendiquent par là très exactement ce que souhaitent les dirigeants mondiaux qui au nom du Nouvel Ordre Mondial appellent à la suppression des peuples, des pays, des frontières. Un comble ! Loin de faire trembler les puissants ils leur facilitent le boulot et appellent, jusqu’à l’extinction de voix, à accélérer le processus de destruction. Les gouvernements et autres adeptes du NWO se régalent et se frottent les mains, ils n’ont plus besoin de faire l’apologie du métissage et de la suppression des frontières pour esclavagiser les peuples, les Indignés le font pour eux et les exemptent en plus de se taper le sale boulot. On applaudit des deux mains à cette magouille décidément finement pensée. Le 1% de riches peut remercier chaleureusement M. Hessel d’avoir su si bien les inspirer si tant est qu’il ait écrit seul son bouquin ultra marketé, ce qui n’est pas prouvé d’ailleurs. J’espère que ce brave vieillard en aura été récompensé à sa juste valeur, il serait injuste qu’il ait fait tout cela pour rien.
Nos pseudos-héros des temps modernes s’y croient parce qu’ils « dorment là-bas en permanence », sur le parvis de la Défense… Wouhou ! Autant dire que la guerre des tranchées dans la boue glacée à se faire bouffer par les poux en évitant les balles ennemies et le typhus c’était de la rigolade à côté de ce que vivent ces nouveaux sauveurs du monde.
Ces Indignés, qui parlent sans rire de « couverture de survie » comme s’ils s’apprêtaient à escalader l’Annapurna alors qu’ils ne sont pour la plupart qu’à quelques stations de métro de chez eux, prétendent faire frémir de peur les puissants de ce monde en chantant des chansons, en faisant des dessins à la craie. Pire, ils brandissent des slogans hautement philosophiques comme "Je peux donc je gêne" convaincus qu’ils sont d’être des vrais révolutionnaires.
A la Défense ils étaient pendant le week-end à peine 400 et se targuaient de représenter la France. Le lundi matin, ils étaient encore là, une trentaine (20 d’après l’Humanité), dégustant les croissants apportés par les commerçants alentour pendant que le commun des mortels affrontait le froid matinal pour aller gagner son pain.
Pour lutter contre le 1% qui mange le pain pendant que les 99% n’ont que les miettes, ils proposent « d’occuper l’instant présent et réagir avec amour » (1). Pourtant sur leur page FB ouverte à tous, un sceptique a osé dire qu’il doutait de l’efficacité des dessins à la craie et des chansons pour révolutionner le système, et bien qu’il se soit exprimé sans agressivité il s’est fait rembarrer par un « juste ferme ta gueule » péremptoire et un rien dictatorial. La liberté d’expression ne vaut que si elle va dans le sens des Indignés sinon elle est interdite. Pas de dialogue, d’explication ou d’argumentation… juste ferme ta gueule… réagir avec amour…
D’après le témoignage d’une des leurs sur leur page facebook il semble qu’ils soient aussi adeptes de la picolette et de la fumette dans une sorte de Happy Hour reconductible mais bon, c’est vrai qu’il commence à faire frisquet dehors, il faut bien se réchauffer un peu.
Moins nombreux que les policiers qui les entourent ils coutent à la société un paquet de fric. Eh oui, des armées de CRS et de gendarmes en permanence pour gérer 3 pelés et 1 tondu durant des semaines ça nous coute horriblement cher.
J’ai reçu un mail avec des liens de vidéo d’un Indigné intitulé « violences policières ». J’ai regardé ces vidéos et n’ai vu aucune violence, personne n’a été frappé ni même malmené. Tout juste les flics ont-ils formé un cordon pour les repousser en leur tournant le dos et ont tiré sur une palette pour la récupérer. Je n’ai pas vu de coups, pas de sang, rien, nada. D’ailleurs l’un d’eux, bonnet enfoncé sur la tête, dans la nuit du 15 novembre, ose avouer d’un sourire gêné « il n’y a rien à craindre, on se fait un peu bousculer c’est léger, en général c’est très très léger. Et depuis une semaine il y a zéro interpellation ».
Ces néos-campeurs urbains à l’indignation facile feraient bien de quitter leur petit cocon douillet et d’aller manifester à Barbès, à la Courneuve ou à St Denis pour expérimenter ce qu’est réellement la violence. Là c’est sûr qu’ils n’auraient rien à redouter de la police qui a depuis longtemps déserté les lieux avec ordre de ne pas y revenir, ils expérimenteraient le quotidien des vraies victimes de violences, celles que leurs parents et ceux qui leur ressemblent ont depuis longtemps abandonnées pour se réfugier dans les quartiers peinards de Boboland, ils verraient les filles obligées de se couvrir de la tête aux pieds pour éviter les viols en réunion, les gueules fracassées de ceux qui ont osé dénoncer les trafics, les viols et les rackets. Mais bien sûr, les Indignés aux petits cœurs rouges ne vont pas se risquer dans ce genre de quartiers où ils se feraient massacrer sans autre forme de procès. Pour eux ce genre de lieu n’existe simplement pas, pour eux tout le monde est beau et aimable hormis les méchants traders et autres politiciens, convaincus qu’ils sont que le monde leur ressemble, que les humains sont naturellement débonnaires et que s’ils sont méchants ce n’est que parce qu’ils sont exploités par les pourris et leur sale argent. Peace and love, Bisounoursland is their kingdom.
Par ailleurs il y a une vidéo qui circule sur le net et qui montre un rassemblement d’intégristes religieux du Mouvement des Frères Musulmans place de la République le 29 octobre 2011 et qui indique la présence d’un membre du Parti de Gauche de Mélenchon ayant qualité à représenter officiellement les Indignés. Un commentaire de la vidéo émet un doute sur cette représentation puisque le mouvement se revendique comme apolitique et sans représentant, or le posteur de la vidéo confirme pourtant que l’individu du PG se revendique des Indignés. Propagande très vraisemblablement mais qui laisse néanmoins planer un doute diffus (2).
Bref, ce mouvement dans lequel se précipitent des gens probablement sincères n’est qu’une vaste farce pour amuser la galerie, le poil à gratter de ceux qui rêvent de révolution sans oser aller jusqu’à s’en prendre directement aux riches, sans oser abandonner vraiment la société de consommation si rassurante. La révolution oui mais pas trop fort quand même. Ils sont un peu comme des enfants qui plantent un tipi dans leur jardin pour jouer aux Indiens avec les murs du pavillon parental à 3 mètres de là…
S’indigner n’est décidément pas se révolter. Les puissants peuvent continuer à nous plumer en paix et les violences de St Denis et de la Courneuve se perpétuer en toute tranquillité, les flics sont tous planqués à la Défense pour y récolter des bisous.
(1) http://www.portail-humanitaire.org/Divers/Indignes_LaDefense.php/
(2) http://www.youtube.com/watch?v=uhDs49nedWo&feature=email&email=comment_reply_received
Les Indignés de Bruxelles :
Ils clament ne pas être dupes des médias baratineurs et manipulateurs qu’ils se vantent de ne plus croire mais ne se formalisent pas pour autant de la médiatisation exceptionnellement massive du bouquin d’Hessel qui appelle pourtant à démolir un système profitant allègrement aux directeurs de médias ! Cherchez l’erreur : qui ferait l’effervescente promotion d’un livre appelant à lui faire perdre son pouvoir ? Les médias qui ont survendu le livre sont les mêmes qui vont chercher leur feuille de route au dîner du Siècle auprès des membres de l’élite, celle précisément soi-disant combattue par Hessel !
Mais ça les Indignés ne s’en sont pas offusqués, plongeant comme un seul homme dans cette brèche aux fausses allures de rébellion spécialement concoctée pour eux afin de leur donner l’illusion d’un pouvoir donné au peuple. Quelle naïveté ! Ce mouvement programmé en haut lieu n’est qu’un os à ronger pour faire accroire au peuple qu’il peut reprendre son destin en main et le maintenir en état de calme afin de mieux l’entuber par derrière, une soupape de sécurité pour éviter la vraie révolte. Avec les Indignés on occupe le petit peuple d’endormis, on lui redonne de l’espoir et comble du comble on l’amène à promouvoir ce qui va permettre finalement la mondialisation tant souhaitée par les élites. Au prétexte de combattre le libéralisme, les adeptes d’Hessel le favorisent.
N’oublions pas d’ailleurs que le mouvement est soutenu par George Soros, un financier milliardaire américain condamné pour délit d’initié, adepte du blanchiment de capitaux issu du narcotrafic. Autant dire un humaniste convaincu.
J’ai eu l’occasion de demander à quelques-uns ce qu’ils avaient l’intention de faire concrètement pour renverser tout ce système, comment ils comptaient passer de la situation actuelle au monde réellement démocratique avec l’éradication des pourris qui nous dirigent. La réponse a été toujours la même « on prend la rue ». Oui d’accord mais à part ça, sur la méthode ça se passe comment ? Pas de réponse, pas de programme, pas de concept. Tellement pas de concept d’ailleurs qu’un groupuscule satellitaire du mouvement s’appelle les Pas de Nom… Pas de nom, pas de concept. Le néant quoi.
Donc ces braves gens veulent renverser les méchants, ce qui en soit est une bonne idée, mais ils n’ont absolument rien à proposer à la place et surtout ils n’ont rien à proposer pour arriver jusqu’à la place. Ils refusent d’aller parler à Sarkozy ou à l’un de ses sbires au prétexte qu’ils ne les reconnaissent pas, prétendent prendre les rênes du nouveau pouvoir démocratique en parallèle et non à la place, le tout en consommant allègrement des canettes de Coca Cola, en portant des Nike, en usant de leur I-pad et autres Blackberry et portant sans honte des bonnets et des ponchos péruviens confectionnés par des enfants de 8 ans… Affligeant. Comme disait Johnny en son temps « cheveux longs et idées courtes »…
Ils honnissent le concept de nation, appellent à supprimer les frontières pour former une espèce d’agglomérat informe et multiculturel. A bas les cultures spécifiques qui font la richesse du monde, à bas l’Histoire, à bas les particularités et la diversité, vive le métissage et l’anéantissement des peuples. Ils ne se veulent plus Français, ils se veulent « citoyens du monde ». Un bien beau concept, humaniste et tout, mais totalement crétin puisqu’anéantissant tout ce qui fait la noblesse du monde : sa diversité ! Le pire c’est qu’ils revendiquent par là très exactement ce que souhaitent les dirigeants mondiaux qui au nom du Nouvel Ordre Mondial appellent à la suppression des peuples, des pays, des frontières. Un comble ! Loin de faire trembler les puissants ils leur facilitent le boulot et appellent, jusqu’à l’extinction de voix, à accélérer le processus de destruction. Les gouvernements et autres adeptes du NWO se régalent et se frottent les mains, ils n’ont plus besoin de faire l’apologie du métissage et de la suppression des frontières pour esclavagiser les peuples, les Indignés le font pour eux et les exemptent en plus de se taper le sale boulot. On applaudit des deux mains à cette magouille décidément finement pensée. Le 1% de riches peut remercier chaleureusement M. Hessel d’avoir su si bien les inspirer si tant est qu’il ait écrit seul son bouquin ultra marketé, ce qui n’est pas prouvé d’ailleurs. J’espère que ce brave vieillard en aura été récompensé à sa juste valeur, il serait injuste qu’il ait fait tout cela pour rien.
Nos pseudos-héros des temps modernes s’y croient parce qu’ils « dorment là-bas en permanence », sur le parvis de la Défense… Wouhou ! Autant dire que la guerre des tranchées dans la boue glacée à se faire bouffer par les poux en évitant les balles ennemies et le typhus c’était de la rigolade à côté de ce que vivent ces nouveaux sauveurs du monde.
Ces Indignés, qui parlent sans rire de « couverture de survie » comme s’ils s’apprêtaient à escalader l’Annapurna alors qu’ils ne sont pour la plupart qu’à quelques stations de métro de chez eux, prétendent faire frémir de peur les puissants de ce monde en chantant des chansons, en faisant des dessins à la craie. Pire, ils brandissent des slogans hautement philosophiques comme "Je peux donc je gêne" convaincus qu’ils sont d’être des vrais révolutionnaires.
A la Défense ils étaient pendant le week-end à peine 400 et se targuaient de représenter la France. Le lundi matin, ils étaient encore là, une trentaine (20 d’après l’Humanité), dégustant les croissants apportés par les commerçants alentour pendant que le commun des mortels affrontait le froid matinal pour aller gagner son pain.
Bivouaquant tranquillement à la Bastille ou à la Défense ils réclament sans cesse, via leur Blackberry fabriqué en décimant les forêts tropicales, qu’on leur apporte de la bouffe, des boissons chaudes, des couvertures et autres doudounes. Ils prétendent prendre les rênes de la démocratie en main mais ne sont même pas capables d’être autonomes et responsables d’eux-mêmes. Manifestement nostalgiques de la colo de leur enfance, ils aspirent à prendre notre destin en main par des AG tous les deux jours pendant que les autres Français travaillent, et entonnent joyeusement « à la queue-leu-leu » en se préparant le plus sérieusement du monde à faire chuter les riches à coups de bisous. C’est mignon.
Assis par terre, brandissant des petits cœurs, portant des nez de clowns, jouant de l’accordéon, réécrivant Santiano d’Hugues Auffray et mangeant des barres de céréales, du Maalox et des Pépito, ils dénoncent la réussite des travailleurs avec un raccourci d’une affligeante bêtise : « Réussite sociale = échec moral »… Le mouvement composé à 80% de chômeurs – dixit l’un d’eux – fait donc fièrement l’apologie de la loose. On nivelle par le bas pour le bien-être de tous. Tu réussis professionnellement, c'est que tu es un être vil et amoral. Dans le genre cliché on peut difficilement faire pire.
Pour lutter contre le 1% qui mange le pain pendant que les 99% n’ont que les miettes, ils proposent « d’occuper l’instant présent et réagir avec amour » (1). Pourtant sur leur page FB ouverte à tous, un sceptique a osé dire qu’il doutait de l’efficacité des dessins à la craie et des chansons pour révolutionner le système, et bien qu’il se soit exprimé sans agressivité il s’est fait rembarrer par un « juste ferme ta gueule » péremptoire et un rien dictatorial. La liberté d’expression ne vaut que si elle va dans le sens des Indignés sinon elle est interdite. Pas de dialogue, d’explication ou d’argumentation… juste ferme ta gueule… réagir avec amour…
D’après le témoignage d’une des leurs sur leur page facebook il semble qu’ils soient aussi adeptes de la picolette et de la fumette dans une sorte de Happy Hour reconductible mais bon, c’est vrai qu’il commence à faire frisquet dehors, il faut bien se réchauffer un peu.
Moins nombreux que les policiers qui les entourent ils coutent à la société un paquet de fric. Eh oui, des armées de CRS et de gendarmes en permanence pour gérer 3 pelés et 1 tondu durant des semaines ça nous coute horriblement cher.
Ces braves petits loulous sont tellement habitués à vivre dans du coton, élevés par des papa-maman post-soixante-huitards anti tout et notamment anti-règles mais cédant néanmoins à la consommation conformiste, qu’ils ne sont même pas capables de faire le distingo entre violences policières et confiscation de cartons. L’autorisation préfectorale de manifester leur accordait une présence jusqu’à 21h, or ces colporteurs de la démocratie à géométrie variable prétendaient outrepasser cette autorisation accordée par contrat en squattant les lieux passé l’horaire prévu. Ils prétendent instaurer une « réelle démocratie » mais bafouent allègrement les règles démocratiques qui sont pourtant les mêmes pour tous, c’est dire si on peut leur confier les clés de la démocratie.
Les flics payés par nos impôts pour faire respecter ces règles et qu’ils sont bien contents de trouver en cas de problème ont osé, les monstres, leur piquer leurs cartons colorés, leurs palettes et leurs couvertures « de survie » et les repousser pour limiter leur champ d’action. Il n’en fallait pas plus à ces pauvres petites victimes encotonnées pour crier à la violence policière. Et le pire c’est qu’ils se croient vraiment victimes.
Ces néos-campeurs urbains à l’indignation facile feraient bien de quitter leur petit cocon douillet et d’aller manifester à Barbès, à la Courneuve ou à St Denis pour expérimenter ce qu’est réellement la violence. Là c’est sûr qu’ils n’auraient rien à redouter de la police qui a depuis longtemps déserté les lieux avec ordre de ne pas y revenir, ils expérimenteraient le quotidien des vraies victimes de violences, celles que leurs parents et ceux qui leur ressemblent ont depuis longtemps abandonnées pour se réfugier dans les quartiers peinards de Boboland, ils verraient les filles obligées de se couvrir de la tête aux pieds pour éviter les viols en réunion, les gueules fracassées de ceux qui ont osé dénoncer les trafics, les viols et les rackets. Mais bien sûr, les Indignés aux petits cœurs rouges ne vont pas se risquer dans ce genre de quartiers où ils se feraient massacrer sans autre forme de procès. Pour eux ce genre de lieu n’existe simplement pas, pour eux tout le monde est beau et aimable hormis les méchants traders et autres politiciens, convaincus qu’ils sont que le monde leur ressemble, que les humains sont naturellement débonnaires et que s’ils sont méchants ce n’est que parce qu’ils sont exploités par les pourris et leur sale argent. Peace and love, Bisounoursland is their kingdom.
Par ailleurs il y a une vidéo qui circule sur le net et qui montre un rassemblement d’intégristes religieux du Mouvement des Frères Musulmans place de la République le 29 octobre 2011 et qui indique la présence d’un membre du Parti de Gauche de Mélenchon ayant qualité à représenter officiellement les Indignés. Un commentaire de la vidéo émet un doute sur cette représentation puisque le mouvement se revendique comme apolitique et sans représentant, or le posteur de la vidéo confirme pourtant que l’individu du PG se revendique des Indignés. Propagande très vraisemblablement mais qui laisse néanmoins planer un doute diffus (2).
Bref, ce mouvement dans lequel se précipitent des gens probablement sincères n’est qu’une vaste farce pour amuser la galerie, le poil à gratter de ceux qui rêvent de révolution sans oser aller jusqu’à s’en prendre directement aux riches, sans oser abandonner vraiment la société de consommation si rassurante. La révolution oui mais pas trop fort quand même. Ils sont un peu comme des enfants qui plantent un tipi dans leur jardin pour jouer aux Indiens avec les murs du pavillon parental à 3 mètres de là…
S’indigner n’est décidément pas se révolter. Les puissants peuvent continuer à nous plumer en paix et les violences de St Denis et de la Courneuve se perpétuer en toute tranquillité, les flics sont tous planqués à la Défense pour y récolter des bisous.
(1) http://www.portail-humanitaire.org/Divers/Indignes_LaDefense.php/
(2) http://www.youtube.com/watch?v=uhDs49nedWo&feature=email&email=comment_reply_received
Les Indignés de Bruxelles :
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