lundi 29 août 2011

La soirée ramadan de Delanoë n’a pas été du goût des « vrais » musulmans

Eh bien voilà, cette fois Bertrand a dépassé les limites avec sa soirée funk-groove pourtant destinée à caresser son électorat musulman dans le sens du poil car j’apprends que cette ramadan-party a eu pour terrible effet de déclencher l’ire outragée de notre ami Abou Hamza (1) de Forsane Alizza pompeusement auto-nommé « l’équipe ».
Ce cavalier de la fierté que vous avez peut-être un jour croisé sur son magnifique destrier dans un couloir de bus entre la Bastille et le Trocadéro s’émeut vertement d’une fête décadente à l’ambiance trop gomorrhéenne pour être halal. Abou déplore une soirée excluant les musulmans si ce n’est la présence « d’une seule femme voilée ». Pourtant tout y était, malouf, iftar… des mots qui fleuraient bon le jasmin, comme là-bas dis ! Mais voilà, selon lui il n’a pas été suffisamment question d’Allah pour qui le maire de Paris aurait dû proposer « une nuit d’adoration pour notre créateur ». Ce n’est pas faux, quitte à trahir la Laïcité autant y aller franchement.
Abou n’y va pas par le dos de la cuillère et dénonce un « crime », une « souillure de l’âme au milieu du péché et de la turpitude », une « fête de dépravés », une « soirée satanique ». Bon, peut-être exagère-t-il légèrement en disant que le funk est une musique ensorcelante, ne serait-ce pas plutôt une pointe de jalousie de n’avoir pas eu son petit carton d’invitation ?
Là où je le rejoins c’est quand il se pose cette question qui moi aussi me taraude depuis des semaines : est-ce une blague ?
Le fier cavalier compare les invités à des moines en plein carême dans un monastère qu’on obligerait à se divertir donc selon lui le musulman de base doit être assimilé à un moine et du même coup la mairie de Paris… à un monastère.
Par contre il lance une idée qui pourrait faire son chemin : organiser une gay pride à Lourdes parrainée par Bertrand. Mais là par contre Abou, je pense qu’il faudra oublier l’idée de faire danser la tecktonik aux handicapés, j’ai peur que cela ne nécessite trop de miracles.
Quant à la somme dépensée pour cette fête au concept foireux, à savoir 99 000 euros, notre ami déplore qu’elle n’ait pas été mieux employée en construisant par exemple une « petite » mosquée. Tout à fait Abou et pourquoi pas aussi une Maison de la Délinquance ou un Centre de Formation à la Lapidation, une association Ni-qab Ni-ktamère ou encore une école de formation pour l’avenir avec « les Députées en Niqab pour 2017 » restant dans la mouvance de l’incontournable mouvement d’extrême gauche « un Niqab Pour l’Armée », le fameux N.P.A.
Eh oui, il reste tellement de choses à faire encore pour promouvoir l’islam et ses idées progressistes dans notre belle capitale… Je me demande s’il ne faudrait pas créer quelques emplois dans ce sens d’ailleurs.
Abou Hamza conclut ses remontrances par une aimable (et gratuite en plus) promotion de Riposte Laïque et traite sympathiquement les personnes présentes d’« hurluberlus ». Il fait preuve d’un humour certain en nous cataloguant dans les retraités. Ça c’est de l’argument béton Abou !
Je ne m’abaisserai pas à riposter sur l’un des commentaires pas du tout monacal de l’article visant Christine, il contient beaucoup trop de fautes d’orthographe.
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